Même les profs vont à l’école ! Septembre 2022

Chez Project WHY, même les profs vont à l’école !

Issus du même environnement que les enfants auxquels ils enseignent (émigrés économiques d’autres états de l’Inde ou du Népal, hors-castes ou “intouchables” appelés encore “Dhalits”), les éducateurs de Project WHY sont rarement sortis des grandes écoles ou universités…

Et pourtant, rien ne les empêchent de se consacrer à l’éducation de leurs congénères : motivés, passionnés, c’est aussi le travail qu’ils ont choisis pour s’en sortir, malgré un petit salaire, et aider ainsi leur propre communauté vivant dans les bidonvilles de la capitale indienne.

Ils enseignent chacun la ou les spécialités qu’ils connaissent et apprécient le mieux : ils transmettent de ce fait leur propre savoir.

Certes, cela pourrait parfois être plus académique mais l’important est le résultat et l’accès à ce supplément d’éducation alternative qui tente de combler les lacunes de l’école publique.

Alors, quand une ancienne directrice d’école, amie d’Anou BAKSHI – fondatrice de Project WHY, met son temps et son savoir à leur disposition, c’est une aubaine et on retourne alors “à l’école” !

C’est ainsi que plusieurs ateliers ou “workshops” ont été conduits pour les éducateurs en ce mois d’août par Mme Neena GULABANI, autour de la psychologie de l’enfant :

  • comment leur enseigner et les appréhender ?
  • comment détecter leurs problèmes, personnels ou familiaux ?
  • comment créer d’étroites relations de confiance avec eux ?
  • comment susciter leur empathie et leur enthousiasme ?
  • comment les engager sur la voie de la confiance et du développement alors qu’ils sont économiquement “en bas de l’échelle” ?

Bref, une vraie découverte structurée de la relation avec l’enfant, de la petite enfance jusqu’à l’adolescence, qui vient s’ajouter à un savoir parfois empirique…

Chez Project WHY, même les profs vont à l’école !

Issus du même environnement que les enfants auxquels ils enseignent (émigrés économiques d’autres états de l’Inde ou du Népal, hors-castes ou “intouchables” appelés encore “Dhalits”), les éducateurs de Project WHY sont rarement sortis des grandes écoles ou universités…

Et pourtant, rien ne les empêchent de se consacrer à l’éducation de leurs congénères : motivés, passionnés, c’est aussi le travail qu’ils ont choisis pour s’en sortir, malgré un petit salaire, et aider ainsi leur propre communauté vivant dans les bidonvilles de la capitale indienne.

Ils enseignent chacun la ou les spécialités qu’ils connaissent et apprécient le mieux : ils transmettent de ce fait leur propre savoir.

Certes, cela pourrait parfois être plus académique mais l’important est le résultat et l’accès à ce supplément d’éducation alternative qui tente de combler les lacunes de l’école publique.

Alors, quand une ancienne directrice d’école, amie d’Anou BAKSHI – fondatrice de Project WHY, met son temps et son savoir à leur disposition, c’est une aubaine et on retourne alors “à l’école” !

C’est ainsi que plusieurs ateliers ou “workshops” ont été conduits pour les éducateurs en ce mois d’août par Mme Neena GULABANI, autour de la psychologie de l’enfant :

  • comment leur enseigner et les appréhender ?
  • comment détecter leurs problèmes, personnels ou familiaux ?
  • comment créer d’étroites relations de confiance avec eux ?
  • comment susciter leur empathie et leur enthousiasme ?
  • comment les engager sur la voie de la confiance et du développement alors qu’ils sont économiquement “en bas de l’échelle” ?

Bref, une vraie découverte structurée de la relation avec l’enfant, de la petite enfance jusqu’à l’adolescence, qui vient s’ajouter à un savoir parfois empirique…

Les Nouvelles de l’Inde – Août 2022

Les Nouvelles de l’Inde – Février 2022

La situation sanitaire évoluant en Inde un peu comme en France avec le variant Omicron, la Saint-Valentin apporte son lot de bonnes nouvelles ! :

  • A partir de ce lundi 14 février, toutes les classes de Primaire rouvrent à Delhi, les classes de secondaires (4ème à Terminale) ayant déjà redémarré depuis le 7.
  • La période de quarantaine à l’arrivée en Inde est également supprimée à partir de lundi 14 pour tous les voyageurs, qu’ils soient Indiens ou étrangers.

Dans ce contexte tant attendu, les Centres de Project WHY vont pouvoir reprendre la plénitude de leurs activités avec plus de souplesse tout en conservant au démarrage quelques précautions, entre distanciation et port du masque… et l’expérience d’éducation hybride acquise durant la crise.

Un véritable soulagement, pour les enfants, leurs familles, et toute la communauté de Project WHY après 2 années extrêmement difficiles…

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Les Nouvelles de l’Inde – Avril 2021

La 2ème vague est arrivée !

En un an de pandémie, 50 éditions de « l’Inde face au Coronavirus »… ont été adressées par mail à tous nos adhérents et sympathisants. Nous en avons le vertige ! Alors pour positiver un peu, nous changeons notre titre pour « Les Nouvelles de l’Inde » tout simplement… Cela nous permettra de vous parler d’autres aspects de ce monde à lui tout seul, sans oublier bien sûr la vie de Project WHY et de ses enfants que nous protégeons tous ensemble.

Mais nous serons malgré tout obligés de vous reparler du Coronavirus régulièrement !

Alors que l’Inde semblait être un cas unique et pouvoir triompher de la pandémie, voici qu’elle revient au galop 

  • En cause, un certain relâchement dans la population habituée désormais au Coronavirus, mais aussi l’arrivée de différents variants,
  • L’Inde, pourtant « pharmacie du monde », n’arrive pas à fabriquer suffisamment de vaccins par rapport à l’immensité de sa population,
  • Le vaccin oui, mais pas pour tout le monde : outre le prix qui ne le met pas à la portée des plus pauvres (le vaccin est payant en Inde),

la vaccination est soumise à une inscription sur internet comme en France et en Europe, ce qui n’est pas à la portée d’une grande partie de la population

  • Les contaminations flambent dans l’ensemble du pays (+160.000 lundi 12 Avril) mais plus particulièrement dans 10 états dont celui du Territoire de Delhi, du Rajasthan, du Maharashtra dont la capitale est Mumbaï/Bombay : confinement tous les week-ends d’avril pour ce dernier état de 125 millions d’habitants et fermeture complète pour toutes les écoles à Delhi (celles-ci avaient été partiellement réouvertes il y a quelques mois pour les classes du Brevet jusqu’au Bac), sans compter les couvre-feux nocturnes.

Les Centres éducatifs de Project WHY restent ouverts pour continuer à servir de base à l’équipe éducative dans leur enseignement « en porte à porte » ou « à distance » ainsi que pour les réunions avec les familles, encore plus nécessaires que jamais pour évaluer leurs besoins et les difficultés des enfants. Mais pour ces derniers, les classes en groupes n’auront pas lieu !

Bref, la galère continue…

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Les nouvelles – Mars- Avril 2020

L’Inde, extraordinaire sous-continent de plus d’un milliard d’habitants, vient d’adopter le confinement depuis le 24 Mars afin de lutter contre la pandémie due au Coronavirus.
Vols internationaux interrompus, vols domestiques et trains à l’arrêt tout comme les bus, frontières entre états fermées, seuls les services essentiels restent opérationnels : les métros, taxis, magasins, bureaux, usines, restaurants, centres commerciaux, lieux de culte, chantiers, salles de spectacle comme de sport sont fermés jusqu’à nouvel ordre.
Des millions d’emplois ont été rayés de la carte d’un seul coup pour les travailleurs du quotidien qui perdent du coup toute rémunération : les grandes villes de l’Inde se vident alors de ses habitants les plus fragiles qui essaient de rejoindre leurs villages, parfois situés à plusieurs centaines de kilomètres.
Que vont devenir les plus pauvres, tous ceux qui n’ont pas de logement ou qui ne recevront plus de salaire ?

Au centre éducatif Project WHY d’OKHLA à New-Delhi, le 16 Mars 2020

En Inde, les gestes barrières face au Coronavirus sont les mêmes que chez nous… et pourtant :

– « Restez chez Vous/Stay Home » : mais que faire quand on n’a pas de logement ?

– « Distanciation Sociale/Social distancing » : mais que faire dans la promiscuité de la population ?

– « Lavage des mains/Hands wash » : mais que faire quand on n’a même pas l’eau courante ?

Vendredi 10 Avril au centre Project WHY d’OKHLA avec Seema

Pendant ce temps, et malgré la fermeture temporaire des centres éducatifs de Project WHY pour les enfants, l’action continue dans les mêmes lieux envers leurs familles des plus démunies : Vendredi 10 Avril, « Good Friday/Vendredi Saint » en Inde, des vivres de première nécessité étaient distribués au centre d’OKHLA grâce, entre autre, à Mr Khabir SURI des restaurants MAMAGOTO, fidèle partenaire de Project WHY et membre plus qu’actif de son Bureau. Sa famille en Angleterre, à travers la Fondation SAVITRI, finance également la fourniture de 1.000 repas par jour (500 le midi et 500 le soir) pendant un mois. Le Samedi 11 Avril, c’était le tour du Yamuna Center et des familles d’ouvriers agricoles pour la distribution des vivres de première nécessité.

Dharmender et son équipe au Yamuna Center de Project WHY

Les distributions de vivres dans les centres de Project WHY continuent : après celles d’OKHLA vendredi 10 Avril, c’était le tour du YAMUNA Center Samedi 11 puis encore ce mardi 14 pour les dernières familles les plus pauvres (5 kg de farine, 5 kg de riz, 1 kg de sel, 1 kg de lentilles, 1 litre d’huile par famille).

Le Gouvernement de Delhi distribue aussi des cartes de rationnement pour les plus nécessiteux et le confinement est désormais repoussé au 03 Mai.

Si vous voulez nous aider dans cet élan collectif de solidarité, c’est avec plaisir que nous recueillerons et ferons parvenir vos dons comme à l’accoutumée à Project WHY : https://www.enfancesindiennes.org/nous-aider/don-en-ligne/

Les nouvelles – Novembre Décembre

Pic de pollution !

Vous avez certainement tous vu à la télévision le spectaculaire pic de pollution qui sévissait à Delhi début Novembre : manque de visibilité, circulation alternée, écoles fermées pendant plusieurs jours… sauf les centres éducatifs de Project WHY qui continuaient à accueillir les enfants. Les causes de cet épisode de forte pollution ? : les pétards de la fête de Diwali, la pratique (interdite) des brûlis par les cultivateurs, les émissions industrielles et celles des automobiles, ainsi que l’absence de vent. En 2017, la pollution de l’air a causé 1,2 million de décès prématurés en Inde, selon une étude de la revue scientifique The Lancet. Le pic est passé, le soleil est revenu sur la capitale mais Delhi reste néanmoins la ville la plus polluée au monde. Il s’agit bien d’un nouveau défi pour l’ensemble de la population et les jeunes de Project WHY sont les premiers touchés.

Après la pollution, le froid … 

 

 

 

On imagine toujours une Inde ensoleillée où il fait chaud, mais le pays est tellement grand que la réalité est différente selon que l’on habite au Nord du pays, soumis aux rigueurs des proches sommets himalayens, ou tout au Sud, près de l’Océan Indien… Alors, début décembre, commencent les basses températures qui dureront à peu près jusqu’à fin janvier à Delhi. Le midi est ensoleillé mais les nuits et les matinées sont froides, sans chauffage ni isolation dans les habitations les plus modestes. L’occasion d’équiper de la part d’Enfances Indiennes les plus démunis et les plus vulnérables : les enfants du Yamuna Center, les petits de la crèche et les jeunes handicapés de la « Section Extraordinaire ». Bonnets, chaussettes et pulls, achetés localement, les réchaufferont en attendant les beaux jours ! 

Visites du CSKM 

 

 

 

Issus de Project WHY, 7 pensionnaires sans structure familiale étudient au réputé collège CSKM de Delhi et parmi les plus connus d’entre eux, Utpal et Babli : ils y préparent cette année leur bac. Anou étant au Comité de Direction de ce collège et sa Directrice siégeant au Bureau de Project WHY, les 2 établissements pourtant si différents pratiquent de nombreux échanges. Et le dernier en date était la visite au Yamuna Center de 35 jeunes filles, emmenées par Babli, et au Women Center de 35 garçons dont le leader n’était autre qu’Utpal. Quelle fierté pour ces deux-là de montrer à leurs amis du collège leur univers d’origine et de leur faire partager de nouvelles rencontres ! Les jeunes du CSKM avaient également préparés de nombreux cadeaux pour ceux de Project WHY. 

Un cadeau de Noël original : Adopte un prof ! 

En recherche permanente de financement, Project WHY a déjà lancé et continue sa campagne tout à fait originale « Adopte un prof !», pour les Fêtes de Noël et la fin de l’année, période propice au lien et au partage des valeurs. Grâce à votre soutien, chaque enfant, quelle que soit son origine, peut bénéficier d’une bonne éducation avec l’aide d’un enseignant des plus dévoués. En adoptant le travail d’un professeur, vous lui permettez de venir en aide à 50 enfants défavorisés qui ont besoin d’un soutien scolaire pour pérenniser leur scolarité. Nous comptons sur votre soutien pour l’adoption d’un enseignant de Project WHY pour seulement 10.000 Roupies par mois (145 USD ou 130 €uros). Nous vous conseillons vivement d’adopter un enseignant avec un groupe d’amis, en famille ou à partir d’une société ou d’un établissement scolaire. Veuillez trouver le lien contant l’histoire de tous les enseignants de Project WHY : https://projectwhy.org/adopt-a-teacher/

Merci de contacter :

BABLI

Babli est arrivée chez Project WHY en 2004. Elle était si pétillante, qu’elle aurait pu se faire appeler à ce moment-là « Blindaas » : un surnom indien donné à une personne confiante et insouciante. Et pourtant, il lui était plus que douloureux de respirer. En effet, elle souffrait d’un problème cardiaque depuis sa naissance : une opération chirurgicale de première nécessité s’imposait alors. Sa famille n’avait pas les fonds nécessaires et avait tout simplement accepté que leur petite fille puisse mourir rapidement. Un constat hélas peu surprenant : dans un pays où la mortalité infantile est élevée, celle des filles l’est encore plus, parce que souvent considérées moins importantes que les jeunes garçons. Sous l’impulsion d’Anou, l’équipe de Project WHY s’est alors mobilisée pour obtenir un tarif compétitif ainsi que les fonds nécessaires pour son opération. Une opération à cœur ouvert difficile, épreuve que Babli a traversée avec le plus grand courage ! Mais à la fin de sa période de convalescence en famille, Babli n’est pas revenue. De condition extrêmement modeste, ses parents l’avait envoyée au bord de la route pour vendre cigarettes et snacks, tout en gardant sa petite sœur : une image bien connue malheureusement… Et c’est grâce à une médiation avec ses parents et la générosité de quelques supporters que Babli a pu revenir chez Project WHY puis intégrer le collège CSKM, un des meilleurs pensionnats de Delhi. Elle est aujourd’hui l’une des meilleures élèves de sa classe et surtout une personnalité attachante, dont son ami Utpal prend le plus grand soin. Nous lui souhaitons un brillant avenir !

Toute l’équipe d’Enfances Indiennes vous souhaite, ainsi qu’à vos proches, de très belles fêtes de fin d’année !

 

Les nouvelles – Septembre & octobre

Adopte un prof !

Le 05 Septembre, c’était le jour des profs chez Project WHY : une manière de les mettre en valeur et de souligner l’importance de leur travail au quotidien auprès des enfants, eux qui viennent de la même communauté. Et le 11 Septembre, c’était l’entrée officielle de Kiran en tant que professeur junior d’Anglais. Non admise à l’Université de Delhi pour insuffisance de notes malgré son baccalauréat, Kiran s’attelle quand même pendant ce temps à sa Licence d’Anglais par correspondance. Kiran ne lâche rien… 

Un Polar pour Project WHY…

Damyanti BISWAS est Indienne et vit à Singapour, ce qui ne l’empêche nullement d’aider les jeunes de Project WHY. Elle publie régulièrement de courtes histoires pour des magazines aux USA, en Angleterre et en Asie et le roman policier qu’elle vient d’achever est un succès : « Toi, sous ta peau ». Un livre à propos de l’ambition, du mensonge et de la famille. Le cadre : les quartiers défavorisés et les bidonvilles de Delhi. Le thème : les attaques à l’acide dont les femmes sont le plus souvent les victimes. Bref, un roman noir à la fois policier et social. Les recettes tirées de ce livre iront à Project WHY et à l’organisation Stop Acid Attacks. L’ouvrage est disponible (en anglais) sur Amazon et les droits pour l’écran ont déjà été achetés par un agent de Bollywood ! Un peu de rêve et d’espoir pour le financement de Project WHY… si tout va bien !

Octobre, un mois riche en festivités

Le 02 Octobre, les enfants de Project WHY fêtaient le 150ème anniversaire de Gandhi, le Père de la Nation Indienne. Le 08 Octobre c’était DUSSEHRA, festival hindou qui marque la victoire du dieu Rama sur le démon Ravana, autrement dit la victoire du Bien sur le Mal. Le jour de DUSSEHRA est particulièrement important pour les Hindous car il marque le début des festivités qui culminent vingt jours plus tard avec DIWALI, le Festival des lumières, la plus grande fête indienne, qui est célébrée cette année le dimanche 27 Octobre. Une fois encore la palme des préparatifs revient à notre fameuse « section extraordinaire » qui a été bien occupée. Si l’on peut faire une comparaison hasardeuse, DIWALI, c’est à la fois Noël et le jour de l’An pour tous nos amis indiens.

Diner-Rencontre Enfances Indiennes

Notre Diner-Rencontre du jeudi 10 Octobre au restaurant asiatique « Mian Fan » nous a permis d’accueillir de nouveaux venus : Angéline & Marion, bénévoles en Juin à Project WHY, et Béatrice qui s’intéressait tout simplement à notre association : encore une belle soirée d’échange, et un repas toujours solidaire envers les enfants de Project WHY puisqu’il permet de parrainer l’éducation d’un enfant pendant au moins un an.

14ème Tournoi de Golf Enfances Indiennes

Notre 14ème Tournoi de Golf Enfances a eu lieu le Mardi 15 Octobre dernier au Golf Isabella de Plaisir dans les Yvelines ! Une fois de plus, nous avons été bénis des dieux avec un ciel clément pour une superbe journée automnale de Golf. Félicitations aux 3 meilleures équipes ainsi qu’à tous les joueurs dont voici les résultats avec bien sûr quelques photos souvenirs en diaporama : https://www.enfancesindiennes.org/nous-rencontrer/tournoi-de-golf/. L’ensemble de notre association remercie pour leur soutien les 38 Golfeurs présents, revenants – habitués et nouveaux, ainsi que le Golf Isabella sans oublier l’équipe dédiée d’Enfances Indiennes.

Un couple franco-indien Prix Nobel d’Economie !

Esther Duflo & Abhijit Banerjee ont reçu avec Michael Kremer, autre chercheur Américain, le Prix Nobel d’Economie 2019. A 46 ans, installée depuis 20 ans aux Etats-Unis, elle enseigne au MIT, l’un des plus prestigieuses écoles américaines : elle a également fait partie de l’équipe d’économistes du Président Barack Obama lorsqu’il était à la Maison Blanche, excusez du peu. Esther Duflo est une économiste « humaniste », spécialisée dans la lutte contre la pauvreté mettant au point des micro-solutions et pas seulement des théories pour soigner la misère sociale. Probablement inspirée par une bande dessinée sur Mère Teresa qu’elle avait lue enfant, Esther Duflo a déjà réalisé des campagnes en Inde. « Lorsque qu’on leur accorde une place, les pauvres figurent généralement comme les acteurs d’anecdotes tragiques ou édifiantes, des êtres dignes d’admiration ou de pitié, mais jamais comme une source de connaissances, comme des personnes qu’il importerait de consulter pour savoir ce qu’elles pensent, ce qu’elles veulent, ce qu’elles font » a-t-elle écrit (d’après Le Point N°2460). C’est tout le sens du travail qui est effectué chez Project WHY que nous soutenons…

Les nouvelles d’août

La mousson (bis) !

Arrivée en Juillet, la mousson continue son travail en Août. Et le Yamuna Center n’y a pas échappé. Et pour cause, il est installé au bord de champs très fertiles, noyés annuellement par le débordement de la rivière Yamuna lors des pluies torrentielles de la mousson. Les ouvriers agricoles doivent alors déménager les huttes qui leur servent d’habitation, à quelques encablures des immeubles mirifiques de Noïda, une de nouvelles cités adjacentes de Delhi. Mais la situation climatique rentre peu à peu dans l’ordre et les enfants de ces agriculteurs invisibles peuvent reprendre les seuls cours auxquels ils ont droit, ceux de Project WHY.

L’Indépendance de l’Inde

Après des années de révoltes et de luttes intestines, l’Empire Britannique des Indes cédait sa place pour donner naissance à deux nouveaux pays, l’Inde et le Pakistan, les 14 et 15 Août 1947. Un gigantesque mouvement de population, jamais observé auparavant, accompagné de massacres d’une importance sans égale était malheureusement le prix à payer pour un évènement qui n’était pas seulement une indépendance mais aussi une partition. L’Inde fêtait ce 15 Août son 72ème anniversaire : l’occasion pour tous les jeunes de Project WHY d’apprendre une page d’histoire et de célébrer la naissance de leur pays libre avec fierté.

Rakhi

L’Inde est célèbre pour ses nombreux festivals, spectaculaires ou intimistes, toujours fêtés avec beaucoup de ferveur. Celui de Raksha Bandhan, plus communément appelé Rakhi, tombait cette année le jour de l’Indépendance de l’Inde, le 15 Août, jour de pleine lune. Il célèbre le lien indéfectible entre frère(s) et sœur(s) d’une même famille ou d’un même groupe. Ce jour-là, chaque soeur attache un Rakhi (ou lien sacré) au bras de son frère pour lui assurer une protection éternelle. Cette tradition hindoue était célébrée dans les centres de Project WHY, comme tous les autres festivals, quelle qu’en soit la nature ou la provenance religieuse.

Utpal

Uptal est aujourd’hui un jeune garçon de 17 ans, plein de vie, qui vient de commencer l’année scolaire qui le mènera au Bac ! Pensionnaire, parmi nos 6 pensionnaires sans structure familiale inscrits au Collège CSKM de Delhi, il adore faire du skate et danser : c’est aussi un vrai passionné de musique et un artiste-peintre en herbe…

Et pourtant, Uptal a dû faire face à de nombreux combats durant son enfance. Ses parents vivaient tout près du premier bureau de Project WHY, dans le petit bidonville de Giri Nagar, à côté d’une porcherie. Petit, il est atteint d’une double pneumonie ainsi que d’une hépatite A puis brûlé au troisième degré. Ce dernier accident est arrivé alors qu’il n’avait pas un an et qu’il échappait aux bras de ses parents pour tomber dans une marmite d’huile bouillante. L’hôpital ne lui donnait alors que peu de chance de survie et renvoyait le petit Uptal sans espoir vers sa famille. Cependant, c’était sans compter sur l’intervention énergique d’Anou, de Rani sa voisine alors jeune membre de Project WHY et de Sophie, une infirmière bénévole : une assistance se met immédiatement en place jour et nuit pour tenter de sauver le petit. Plus de 6 semaines d’angoisse, et de soins intensifs donnés avec beaucoup d’amour, seront nécessaires pour stabiliser son état de santé et faire cesser ses hurlements de douleur et ses pleurs. Project WHY débutait et tenait plus à cette époque de la Cour des Miracles, et Giri Nagar, son premier centre, des « Misérables », tant les progrès sont sensibles aujourd’hui, même à l’œil nu.

Après cette belle victoire, une triste réalité remontait cependant à la surface : ses parents étaient alcooliques, violents et possessifs. Uptal mena alors ce que l’on pourrait appeler « une double vie ».

La journée, il venait au centre de Project WHY dont il était devenu la véritable vedette en héros rescapé : il évoluait dans un environnement sain, mais le soir, c’était une tout autre histoire lorsqu’il retournait chez lui…

Malgré l’aide apportée à sa famille par Project WHY, sa situation personnelle se détériore au fil des mois et de ses premières années : le père s’évapore puis un jour, sa mère disparait.  Laisser grandir Uptal ainsi n’était plus envisageable. Anou, qui entourait l’enfant de toute son affection, fût alors nommée sa représentante légale et prenait en main son éducation, pour ne pas dire son destin.

Uptal nous a prouvé que malgré les épreuves de la vie, abandonner n’était pas une option : c’est désormais un adolescent, parfois turbulent mais en tous cas épanoui, doté d’une grande reconnaissance. Il n’hésite pas à investir les centres de Project WHY pendant ses vacances pour donner des cours de danse aux plus jeunes et assumer son rôle de « coqueluche » !

Le plus dur pour lui fût d’accepter que ceux qu’il aimait le plus à l’origine, n’étaient pas bons pour lui et qu’une nouvelle famille l’avait accueilli.

Nous avons connu son enfance, puis son adolescence : la page de son avenir va bientôt s’ouvrir. Enfances Indiennes est fière d’être restée proche de lui depuis le début avec Project WHY … Elle le restera !

Les nouvelles de Juillet

C’est la mousson !

Si Juillet est traditionnellement le mois de la rentrée des classes pour tous les élèves dans le Nord de l’Inde, c’est aussi le mois où la mousson arrive. Espérée d’une manière générale et surtout après les très fortes chaleurs endurées durant les mois de Mai et Juin, elle est aussi parfois redoutée, tant elle peut être violente dans certaines régions. Chez Project WHY, les enfants l’accueillent avec un sourire salvateur même si elle cause quelques dégâts dans les toitures des centres et dans leurs habitations déjà modestes !

Retour en arrière…

Mai fut décidément un mois bien chargé pour Project WHY. En effet, les centres éducatifs d’Okhla et de Khader recevaient le 8 Mai, la visite de 50 étudiants de l’Ecole de Commerce ESSEC de Cergy-Pontoise : ils étaient en voyage d’étude avec leur Professeur d’Economie pour comprendre les différents challenges de l’urbanisation de New-Delhi, la capitale indienne aux 22 millions d’habitants. Et l’éducation en milieu bidonville en est un ! C’était l’occasion pour Anou, Fondatrice du Projet, d’échanger avec ces jeunes étudiants français et de retracer près de 20 ans d’épopée urbaine dans les bidonvilles du Sud de Delhi. Rappelons également que chaque année, Project WHY accueille en Juillet/Août des étudiants volontaires de SARI, l’association « Inde » de l’ESSEC.

Anou

Vous connaissez son nom. Vous la voyez régulièrement dans nos nouvelles. Vous l’avez peut-être même croisée à Delhi en train de courir entre deux centres. Oui, nous parlons bien d’Anou, la fondatrice de Project WHY. Mais connaissez-vous son histoire ?

Anou est une indienne dont la famille s’était établie à l’Ile Maurice. Son père devenant l’un des premiers diplomates de l’Inde indépendante en 1947, Anou a grandi de part et d’autre du monde, de « valise en valise ». Bénéficiant d’une éducation dans les meilleures écoles, le Français est quasiment sa première langue. Plus tard, elle enseignera à l’Alliance Française de Delhi et deviendra également l’interprète dans notre langue de Rajiv Gandhi, Premier Ministre Indien. Au décès de ses parents, premier choc, Anou se rend au village natal de sa famille, dans le Bihar, un des états les plus pauvres du pays. Deuxième choc : une rencontre bouleverse sa vie, celle de Manu dont nous vous parlions dans nos nouvelles précédentes. Manu est alors un jeune mendiant, souffrant d’un handicap mental et physique important, rejeté de tous et livré à lui-même dans les rues de Delhi.

Privilégiée socialement, Anou décide alors de rendre à l’Inde ce que l’Inde lui avait donnée :
c’est ainsi qu’elle décide de créer Project WHY pour donner un abri digne de ce nom à Manu et de l’éducation aux enfants des bidonvilles environnants.

Anou rencontre différentes communautés défavorisées, souvent « hors-castes ou intouchables », des migrants économiques du Bihar aux Gitans/Lohars ferronniers établis par erreur à même le trottoir. Elle leur explique son projet, ils lui soumettent leurs souhaits de donner un minimum d’éducation à leurs enfants. Son crédo ? agir sur place, dans les bidonvilles et avec l’appui des communautés. C’est un premier centre qui s’ouvre à Giri Nagar en 2000, puis à Okhla. Mais tout cela coûte toujours un peu plus d’argent, au fur et à mesure que le nombre d’élèves et d’éducateurs augmente… et que le projet rencontre du succès. Après avoir investi sur ses biens personnels, Anou devait compter aussi sur la famille, les amis, mais rien n’est plus difficile que de demander des financements : des partenariats se nouent alors au fil des rencontres et c’est ainsi qu’Enfances Indiennes se crée fin 2002 pour devenir opérationnelle dès Janvier 2003 et soutenir Project WHY. Petit à petit, un écosystème se crée autour d’elle et de ce projet qui grandit, accueillant de plus en plus de monde…

Et pourtant, Anou se confronte à un problème qu’elle n’aurait pu imaginer. Car donner des outils à des gens pour s’éduquer, s’élever, devenir autonome, ne plaît pas à tout le monde, dans un pays où le système social régi par les castes semble perdurer. Vouloir améliorer la société et l’égalité des chances, s’accompagne aussi de changements nécessaires que beaucoup rejette. En 2005, cette opposition est si forte qu’un des centres de Project WHY est détruit : un bulldozer arrive et rase tout…

Qu’auriez-vous fait ? Qu’auriez-vous fait face à la destruction de 5 années de votre travail ? Face à la suppression des chances d’enfants déshérités d’avoir un accès à l’éducation ?

Anou est dotée d’un caractère bien trempé et d’une grande force de conviction. Elle s’est relevée et en est sortie plus forte. Project WHY a maintenant plus de 19 ans d’existence, et gère 6 centres à Delhi et 1 à Dehradun : il accompagne chaque année plus de 1.000 enfants, une centaine de femmes en formation professionnelle, et des dizaines de jeunes ou adultes handicapés dont s’occupe plus spécialement sa fille Shamika. Il génère aussi près de 50 emplois à temps plein pour différentes communautés.

Au départ, Anou n’était pas destinée à cela mais tel était son destin ! Sortir de sa zone de confort, braver les épreuves pour se lancer dans la plus grande et la plus belle aventure de sa vie : changer et améliorer celle de milliers de personnes… Chapeau Anou !

Enfances Indiennes est fière de faire partie de cette aventure de solidarité humaine depuis 17 ans maintenant !

Les nouvelles de Juin

Mai & Juin

C’est la traditionnelle période des congés d’été pour les enfants à Delhi pendant les mois de fortes chaleurs. Kiran a toujours été soutenue par Project WHY depuis sa petite enfance, et vient d’obtenir son Bac, ce qui représente une sacrée performance pour elle comme pour sa famille : elle en profite pour passer ses journées à Project WHY et communiquer à d’autres enfants son savoir et sa bonne humeur ! Comme à l’accoutumée, tous les centres de Project WHY étaient ouverts pendant les périodes de vacances pour offrir aux jeunes les plus démunis des activités ludiques variées.

Témoignage

Mai était aussi l’occasion pour Lydie, membre de notre association, de rendre visite à Project WHY. Son témoignage : « Emotion  de visiter 3 centres d’Enfances Indiennes à Delhi . Félicitations et profond respect à Anou, son équipe et les éducateurs. La rencontre avec les enfants est un moment très fort et inoubliable où les mots n’ont plus de valeur car les actions prédominent. L’engagement des éducateurs est total et en toute humilité et respect. Les visages et surtout les sourires des enfants sont gravés à jamais dans ma mémoire. Merci, cela redonne confiance en la nature humaine. Bravo et plus que jamais soyons solidaires pour accompagner les plus défavorisés. »

Juillet

Alors qu’en France, nous nous apprêtons aux congés d’été, c’est la rentrée des classes pour toutes les écoles. Anou, Malini, Shamika et Rani se sont penchées sur l’avenir de Kiran pour qu’elle puisse accéder à des études supérieures et à un emploi.

Nos derniers volontaires

Angéline et Marion viennent de terminer avec bonheur 2 semaines de volontariat chez Project WHY, du 15 au 30 juin, ce qui constituait leur premier contact avec l’Inde.

Le 20 juin

Non ce n’était pas un gag ! Et pourtant, le traditionnel dîner d’été d’Enfances Indiennes réunissait 16 d’entre nous au Restaurant GAG : un bon moment pour tisser de nouveaux liens, discuter et échanger dans la plus grande convivialité.

Le 25 juin

L’AFST, l’Association Française des Séniors du Tourisme, s’était réunie pour son pot de l’été suivi d’un dîner, un moment « institutionnel » : l’occasion pour ses membres de mettre en valeur Enfances Indiennes et de continuer à nous aider avec Project WHY. Merci à tous !

Réseaux sociaux

Déjà présent depuis un petit moment sur Facebook grâce à notre Vice-Secrétaire Angélique, Enfances Indiennes vient d’inaugurer sa présence sur Instagram grâce à Olivia, nouvelle venue dans l’association. Vous pouvez donc nous suivre désormais sur Facebook comme sur Instagram !

www.facebook.com/enfancesindiennes & www.instagram.com/enfancesindiennes

2 nouveaux partenaires professionnels

« Couleurs & Cachemire », ainsi que « Jholi » sont 2 petites entreprises françaises dont les responsables, respectivement Lydie et Olivia, connaissent bien Enfances Indiennes et Project WHY. Elles nous aident à leur manière, tout comme Jim de la Martinière avec HoliChaï.

Découvrez-les sur la page Entreprises de notre site !

Tournoi de Golf

Isabella, le retour ! Notre 14ème Tournoi de Golf aura lieu le Mardi 15 Octobre sur le parcours d’Isabella à Plaisir dans les Yvelines ! L’affiche est déjà disponible sur :

https://www.enfancesindiennes.org/nous-rencontrer/tournoi-de-golf/

Nouveauté !

Chaque mois, nous vous proposerons dans nos Nouvelles ou sur Facebook le portrait d’une femme ou d’un homme qui a une place spéciale chez Enfances indiennes et Project WHY. Que ce soit un jeune en cours de formation, un ancien étudiant, un professeur ou encore un bénévole, nous souhaitons partager avec vous leurs histoires qui nous inspirent et qui nous donnent l’envie de redoubler d’efforts pour eux au quotidien. Bonne lecture à tous et n’hésitez pas à partager autour de vous. Et merci à Olivia pour sa complicité.

MANU : chaque vie a un sens !

Nous ne pouvions pas démarrer cette série de portraits sans parler de Manu qui restera à jamais gravé dans la mémoire et le cœur de tous les amis de Project WHY.

Manu était un jeune mendiant errant quasiment nu dans la rue. Sa mère venait de décéder et il se retrouvait livré à lui-même. Lourdement handicapé au niveau mental, il avait besoin d’un accompagnement adapté.

Le ventre creux, en mauvaise santé et maltraité par les gens qui l’entouraient à cause de sa différence, c’est ainsi qu’Anou le découvrait en Mai 2000 et décidait de créer Project WHY.

Logé, nourri et accompagné au quotidien, Manu semblait avoir enfin trouvé sa maison et s’épanouissait dans ce qui est devenu la « Section Extraordinaire » : elle accueille au Centre de Govindpuri différents jeunes en situation de challenge mental et souvent physique aussi. Atteint d’une pneumonie qui ne guérissait pas, Manu nous a quitté en 2011, après avoir savouré une dernière fois son biscuit préféré.

Il nous a donné en tous cas une belle leçon de vie : toujours se battre et y croire car chaque vie est importante, chaque vie a un sens. Sans celle de Manu, Project WHY n’existerait peut-être pas. Sans Manu, nombre d’enfants n’auraient peut-être pas reçu de soins et d’éducation depuis 19 ans maintenant.

 

Enfances Indiennes

Enfances Indiennes est une association franco-indienne pour l’aide aux enfants défavorisés

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