Adopte un prof !

Le 05 Septembre, c’était le jour des profs chez Project WHY : une manière de les mettre en valeur et de souligner l’importance de leur travail au quotidien auprès des enfants, eux qui viennent de la même communauté. Et le 11 Septembre, c’était l’entrée officielle de Kiran en tant que professeur junior d’Anglais. Non admise à l’Université de Delhi pour insuffisance de notes malgré son baccalauréat, Kiran s’attelle quand même pendant ce temps à sa Licence d’Anglais par correspondance. Kiran ne lâche rien… 

Un Polar pour Project WHY…

Damyanti BISWAS est Indienne et vit à Singapour, ce qui ne l’empêche nullement d’aider les jeunes de Project WHY. Elle publie régulièrement de courtes histoires pour des magazines aux USA, en Angleterre et en Asie et le roman policier qu’elle vient d’achever est un succès : « Toi, sous ta peau ». Un livre à propos de l’ambition, du mensonge et de la famille. Le cadre : les quartiers défavorisés et les bidonvilles de Delhi. Le thème : les attaques à l’acide dont les femmes sont le plus souvent les victimes. Bref, un roman noir à la fois policier et social. Les recettes tirées de ce livre iront à Project WHY et à l’organisation Stop Acid Attacks. L’ouvrage est disponible (en anglais) sur Amazon et les droits pour l’écran ont déjà été achetés par un agent de Bollywood ! Un peu de rêve et d’espoir pour le financement de Project WHY… si tout va bien !

Octobre, un mois riche en festivités

Le 02 Octobre, les enfants de Project WHY fêtaient le 150ème anniversaire de Gandhi, le Père de la Nation Indienne. Le 08 Octobre c’était DUSSEHRA, festival hindou qui marque la victoire du dieu Rama sur le démon Ravana, autrement dit la victoire du Bien sur le Mal. Le jour de DUSSEHRA est particulièrement important pour les Hindous car il marque le début des festivités qui culminent vingt jours plus tard avec DIWALI, le Festival des lumières, la plus grande fête indienne, qui est célébrée cette année le dimanche 27 Octobre. Une fois encore la palme des préparatifs revient à notre fameuse « section extraordinaire » qui a été bien occupée. Si l’on peut faire une comparaison hasardeuse, DIWALI, c’est à la fois Noël et le jour de l’An pour tous nos amis indiens.

Diner-Rencontre Enfances Indiennes

Notre Diner-Rencontre du jeudi 10 Octobre au restaurant asiatique « Mian Fan » nous a permis d’accueillir de nouveaux venus : Angéline & Marion, bénévoles en Juin à Project WHY, et Béatrice qui s’intéressait tout simplement à notre association : encore une belle soirée d’échange, et un repas toujours solidaire envers les enfants de Project WHY puisqu’il permet de parrainer l’éducation d’un enfant pendant au moins un an.

14ème Tournoi de Golf Enfances Indiennes

Notre 14ème Tournoi de Golf Enfances a eu lieu le Mardi 15 Octobre dernier au Golf Isabella de Plaisir dans les Yvelines ! Une fois de plus, nous avons été bénis des dieux avec un ciel clément pour une superbe journée automnale de Golf. Félicitations aux 3 meilleures équipes ainsi qu’à tous les joueurs dont voici les résultats avec bien sûr quelques photos souvenirs en diaporama : https://www.enfancesindiennes.org/nous-rencontrer/tournoi-de-golf/. L’ensemble de notre association remercie pour leur soutien les 38 Golfeurs présents, revenants – habitués et nouveaux, ainsi que le Golf Isabella sans oublier l’équipe dédiée d’Enfances Indiennes.

Un couple franco-indien Prix Nobel d’Economie !

Esther Duflo & Abhijit Banerjee ont reçu avec Michael Kremer, autre chercheur Américain, le Prix Nobel d’Economie 2019. A 46 ans, installée depuis 20 ans aux Etats-Unis, elle enseigne au MIT, l’un des plus prestigieuses écoles américaines : elle a également fait partie de l’équipe d’économistes du Président Barack Obama lorsqu’il était à la Maison Blanche, excusez du peu. Esther Duflo est une économiste « humaniste », spécialisée dans la lutte contre la pauvreté mettant au point des micro-solutions et pas seulement des théories pour soigner la misère sociale. Probablement inspirée par une bande dessinée sur Mère Teresa qu’elle avait lue enfant, Esther Duflo a déjà réalisé des campagnes en Inde. « Lorsque qu’on leur accorde une place, les pauvres figurent généralement comme les acteurs d’anecdotes tragiques ou édifiantes, des êtres dignes d’admiration ou de pitié, mais jamais comme une source de connaissances, comme des personnes qu’il importerait de consulter pour savoir ce qu’elles pensent, ce qu’elles veulent, ce qu’elles font » a-t-elle écrit (d’après Le Point N°2460). C’est tout le sens du travail qui est effectué chez Project WHY que nous soutenons…