Pic de pollution !

Vous avez certainement tous vu à la télévision le spectaculaire pic de pollution qui sévissait à Delhi début Novembre : manque de visibilité, circulation alternée, écoles fermées pendant plusieurs jours… sauf les centres éducatifs de Project WHY qui continuaient à accueillir les enfants. Les causes de cet épisode de forte pollution ? : les pétards de la fête de Diwali, la pratique (interdite) des brûlis par les cultivateurs, les émissions industrielles et celles des automobiles, ainsi que l’absence de vent. En 2017, la pollution de l’air a causé 1,2 million de décès prématurés en Inde, selon une étude de la revue scientifique The Lancet. Le pic est passé, le soleil est revenu sur la capitale mais Delhi reste néanmoins la ville la plus polluée au monde. Il s’agit bien d’un nouveau défi pour l’ensemble de la population et les jeunes de Project WHY sont les premiers touchés.

Après la pollution, le froid … 

 

 

 

On imagine toujours une Inde ensoleillée où il fait chaud, mais le pays est tellement grand que la réalité est différente selon que l’on habite au Nord du pays, soumis aux rigueurs des proches sommets himalayens, ou tout au Sud, près de l’Océan Indien… Alors, début décembre, commencent les basses températures qui dureront à peu près jusqu’à fin janvier à Delhi. Le midi est ensoleillé mais les nuits et les matinées sont froides, sans chauffage ni isolation dans les habitations les plus modestes. L’occasion d’équiper de la part d’Enfances Indiennes les plus démunis et les plus vulnérables : les enfants du Yamuna Center, les petits de la crèche et les jeunes handicapés de la « Section Extraordinaire ». Bonnets, chaussettes et pulls, achetés localement, les réchaufferont en attendant les beaux jours ! 

Visites du CSKM 

 

 

 

Issus de Project WHY, 7 pensionnaires sans structure familiale étudient au réputé collège CSKM de Delhi et parmi les plus connus d’entre eux, Utpal et Babli : ils y préparent cette année leur bac. Anou étant au Comité de Direction de ce collège et sa Directrice siégeant au Bureau de Project WHY, les 2 établissements pourtant si différents pratiquent de nombreux échanges. Et le dernier en date était la visite au Yamuna Center de 35 jeunes filles, emmenées par Babli, et au Women Center de 35 garçons dont le leader n’était autre qu’Utpal. Quelle fierté pour ces deux-là de montrer à leurs amis du collège leur univers d’origine et de leur faire partager de nouvelles rencontres ! Les jeunes du CSKM avaient également préparés de nombreux cadeaux pour ceux de Project WHY. 

Un cadeau de Noël original : Adopte un prof ! 

En recherche permanente de financement, Project WHY a déjà lancé et continue sa campagne tout à fait originale « Adopte un prof !», pour les Fêtes de Noël et la fin de l’année, période propice au lien et au partage des valeurs. Grâce à votre soutien, chaque enfant, quelle que soit son origine, peut bénéficier d’une bonne éducation avec l’aide d’un enseignant des plus dévoués. En adoptant le travail d’un professeur, vous lui permettez de venir en aide à 50 enfants défavorisés qui ont besoin d’un soutien scolaire pour pérenniser leur scolarité. Nous comptons sur votre soutien pour l’adoption d’un enseignant de Project WHY pour seulement 10.000 Roupies par mois (145 USD ou 130 €uros). Nous vous conseillons vivement d’adopter un enseignant avec un groupe d’amis, en famille ou à partir d’une société ou d’un établissement scolaire. Veuillez trouver le lien contant l’histoire de tous les enseignants de Project WHY : https://projectwhy.org/adopt-a-teacher/

Merci de contacter :

BABLI

Babli est arrivée chez Project WHY en 2004. Elle était si pétillante, qu’elle aurait pu se faire appeler à ce moment-là « Blindaas » : un surnom indien donné à une personne confiante et insouciante. Et pourtant, il lui était plus que douloureux de respirer. En effet, elle souffrait d’un problème cardiaque depuis sa naissance : une opération chirurgicale de première nécessité s’imposait alors. Sa famille n’avait pas les fonds nécessaires et avait tout simplement accepté que leur petite fille puisse mourir rapidement. Un constat hélas peu surprenant : dans un pays où la mortalité infantile est élevée, celle des filles l’est encore plus, parce que souvent considérées moins importantes que les jeunes garçons. Sous l’impulsion d’Anou, l’équipe de Project WHY s’est alors mobilisée pour obtenir un tarif compétitif ainsi que les fonds nécessaires pour son opération. Une opération à cœur ouvert difficile, épreuve que Babli a traversée avec le plus grand courage ! Mais à la fin de sa période de convalescence en famille, Babli n’est pas revenue. De condition extrêmement modeste, ses parents l’avait envoyée au bord de la route pour vendre cigarettes et snacks, tout en gardant sa petite sœur : une image bien connue malheureusement… Et c’est grâce à une médiation avec ses parents et la générosité de quelques supporters que Babli a pu revenir chez Project WHY puis intégrer le collège CSKM, un des meilleurs pensionnats de Delhi. Elle est aujourd’hui l’une des meilleures élèves de sa classe et surtout une personnalité attachante, dont son ami Utpal prend le plus grand soin. Nous lui souhaitons un brillant avenir !

Toute l’équipe d’Enfances Indiennes vous souhaite, ainsi qu’à vos proches, de très belles fêtes de fin d’année !