L’éducation constitue un droit de l’homme fondamental : chaque enfant y a droit. L’éducation permet une vie meilleure et est indispensable pour mettre fin au cycle continu de la pauvreté. 

Le taux d’alphabétisation en Inde, s’est beaucoup amélioré : il est actuellement d’environ de 80 % pour les hommes et de 62% pour les femmes, avec de nombreuses disparités selon que l’on habite la ville ou la campagne, notamment.

Environ 50 millions d’enfants de 6 à 11 ans sont totalement illettrés et 50 % des enfants abandonnent l’école vers l’âge de 10 ans. En avril 2010, l’Inde a pourtant adopté une loi sur le Droit à l’éducation, garantissant à chaque enfant de 6 à 14 ans, un enseignement gratuit et obligatoire. Mais, de la loi à son application, comme partout, le chemin est souvent long…

Les dalits (castes des intouchables) sont souvent mis en marge du système éducatif, ce pourquoi Project WHY leur donne une place prépondérante. Malgré les efforts déployés pour réduire les discriminations basées sur les castes, les taux de scolarisation des enfants dalits restent très faibles.

Et pour les filles, c’est encore plus sensible : mais quelles en sont les raisons ? :

  • la place de la femme, souvent représentée comme inférieure à l’homme, dès le plus jeune âge, si ce n’est depuis la naissance,
  • le poids des traditions : pourquoi envoyer sa fille à l’école alors que son rôle est de s’occuper des tâches ménagères et de se marier ???
  • le travail domestique, pas seulement à la maison, et/ou agricole, qui permet à la famille de compléter ses revenus pour survivre,
  • la difficulté d’acquérir des produits d’hygiène féminine quand on est pauvre, et souvent le manque de toilettes, même si de nombreux progrès ont été réalisés et sont en cours dans ce domaine…

C’est pour cela que les jeunes filles sont toutes aussi nombreuses que les garçons, et prises en charge du mieux possible dans les centres éducatifs de Project WHY, avec le soutien d’Enfances Indiennes, votre association. 

Amicalement et à bientôt – Xavier

PS : mercredi dernier, c’était la Journée Mondiale de l’eau…